Bienvenido a Argentina, pampa, asado y bicicleta !

Bienvenido a Argentina, pampa, asado y bicicleta !

Punta Arenas, mercredi 27 janvier 2016. Nous avons déjà entamé notre remontée vers le Nord depuis Puerto Williams. Par la voie « normale », ce sont quelque 2700 km qui nous attendent pour atteindre Buenos Aires, capitale argentine d’où nous embarquerons le 29 février. Mais cette route directe sur la Route Nationale 3 ne nous enchante guère puisque ce sont des kilomètres et des kilomètres à parcourir au milieu de la pampa, avec des villes ou villages distants de centaines de kilomètres entre lesquels le désert règne et le vent balaye impitoyablement les reliefs, mais surtout où les camions enchaînent les allers-retours entre Ushuaïa et Buenos Aires pour approvisionner ces contrées isolées.

Après 14 mois de pédalage intenses et qui sont passés à une vitesse folle dans des cadres tous aussi incroyables les uns que les autres nous ne souhaitons pas nous écœurer sur la selle et terminer sur une note amère, et puis nous n’avons plus le temps. Nous privilégierons donc la multi-modalité en empruntant des moyens de transport motorisés sur des tronçons que nous jugeons inintéressants et parcourrons encore à vélo des régions qui nous tiennent à cœur.

Après le bateau, le Stop !

Pour l’avoir déjà testé, prendre le bus en Argentine n’est ni économiquement intéressant ni reposant à l’heure de négocier si les vélos peuvent oui ou non monter avec nous à moindre coût… Nous excluons donc dans un premier temps cette option et optons pour tendre le pouce.

La stratégie que nous mettons en œuvre  dès Punta Arenas est de se placer dans une station service en sortie de ville où passe une grande quantité de véhicules dont de gros camions que nous espérons vides. Ainsi, le contact avec le conducteur est direct et l’explication de notre situation rapide. Question itinéraire l’idée est de se dévier de la Ruta 3 pour à nouveau retourner dans la Cordillère au Sud de Bariloche.

Mission 1500km : Accomplie ! Nous parvenons à Esquel précisément, sur la Ruta Nacional 40, encore elle, au bout de 3 longs jours de voyage et 3 véhicules successifs. Le Stop est vecteur de rencontres, les unes intéressantes, les autres stressantes. C’est aussi une manière de faire le point et le bilan sur notre aventure au gré des questions de nos interlocuteurs-chauffeurs. Selon notre humeur, notre envie ou notre feeling avec le conducteur, nous nous relayons au jeu du question-réponse. C’est ainsi que nous avons pu parcourir :

– 300km avec Juan vendeur de corderos patagónicos pour l’export international, à bord de son pick-up spacieux et confortable.

– 770km avec Mauro et Fernando, deux camionneurs en route vers Buenos Aires qui ficellent nos vélos sur leurs remorques et avec qui nous passerons deux jours à avaler les km à un rythme d’escargot et une nuit sur le bord de l’autoroute, notre tente posée entre leurs deux camions. Nous prenons par la même occasion encore 5°C et goûtons enfin à un véritable été avec des températures dépassant largement les 20°C lors des pauses avec vue sur les plages bondées argentines de Patagonie. Les échanges avec Mauro sont bien sympathiques, nous sommes littéralement plongés dans son quotidien, ses problématiques, les temps longs passés loin des siens et les centaines de milliers de kilomètres avalés chaque année.

– Enfin nous parcourons les derniers 500km avec Alejandro, jeune alcoolique, dépressif qui nous charge alors que nous commencions à désespérer dans le vent et la poussière. Alejandro vient de se disputer avec sa femme après avoir passé la nuit à écumer tous les boliches – boîtes de nuit – de Comodoro Rivadavia, il décide de ne pas aller au boulot et de prendre la voiture pour parcourir « quelques kilomètres ». Il décidera finalement de nous déposer à Esquel, une veine pour nous même si le trajet se transforme en aventure cauchemardesque. Alejandro enchaîne les bières et les discours machistes  tout en prenant un malin plaisir à appuyer sur l’accélérateur en voyant Julia qui se crispe.

Remise en selle sur la Ruta 40

L’arrivée sur Esquel est une véritable libération, nous récupérons tout notre barda et sautons en vitesse de cette voiture suicidaire. Enfin nous retrouvons nos vélos et ce sentiment de liberté qui nous envahit à chaque nouveau coup de pédale. À Esquel nous choisissons un petit camping tranquille pour nous remettre de nos émotions et renouons avec la verdure du paysage, les montagnes, les fruits sur les arbres, le soleil qui réchauffe notre peau, quel bonheur !

Pour rejoindre El Bolson nous optons pour la traversée du Parque Nacional de los Alerces, les paysages promettent d’être magnifiques, entre lacs et montagnes verdoyantes et cet itinéraire nous évitera d’emprunter une partie de la route 40, relativement fréquentée par les Argentins en cette période estivale. Un incendie vient de ravager une partie importante du parc, les hélicoptères sont toujours au travail et nous apercevons encore quelques foyers fumants sur le flanc de la montagne, cependant personne ne semble particulièrement préoccupé. Des centaines d’argentins affluent en cette fin de semaine, remorques chargées de bateaux à moteurs ou canoës, glacières remplies de kilos de viande et de bières pour l’incontournable asado dominical. Nous sommes un peu dépassés par tant de monde mais profitons néanmoins de ce cadre exceptionnel et des baignades dans les lacs aux eaux cristallines. Nous passons deux jours à nous ré-acclimater à la chaleur en  pédalant dans le parc entre agréables baignades, siestes et bivouacs et moins agréables nuages de poussières qui nous recouvrent dès qu’un véhicule passe et Argentins peu respectueux de l’environnement et de leur entourage…

Nous avons toujours beaucoup de mal à adhérer à la politique Argentine concernant les espaces naturels davantage considérés comme des aires de loisirs, où la nature est peu respectée et où le touriste étranger est considéré comme un porte-monnaie sans fond.

En arrivant à El Bolson nous traversons des vallées verdoyantes où les petites chacras – parcelles maraîchères – et les cultures de fruits rouges sont nombreuses.

El Bolson est une petite ville agréable où un microclimat semble avoir attiré depuis quelques décennies des communautés hippies. Ici les duendes – elfes – jonglent ou partagent une bière artisanale locale avec les babas et la conscience environnementale exacerbée, l’artisanat, la culture bio de toutes sortes de fruits et légumes font de El Bolson une ville argentine différente. Ceci dit, le cadre environnant et l’accueil que nous réserve Patricia, hôte warmshower parcourant à vélo le monde entier quelques mois par an, accentuent ce sentiment de bien-être dans ce coin. On profite de la région en randonnant dans les montagnes surplombant la vallée et où les cours d’eau sont cristallins et les forêts rafraîchissantes, on refait le plein de vitamines en dévorant quantité de fruits et légumes. La veille de l’anniversaire de Laurent, c’est autour d’une belle table et de quelques verres que nous partageons une sympathique soirée avec Patricia et Saul, jeune péruvien rencontré quelque mois auparavant dans la Cordillère Blanche au Pérou.

De la même manière que pour l’anniversaire de Julia, passé sur le vélo, nous reprenons la route ce dimanche 7 février. Pas de quartier ! Sur la route de Bariloche, nous dégotons un superbe spot au bord du Rio Manso pour festoyer à 2. Les sacoches pleines de vivres en tout genre, Julia s’attèle à un repas de fête de baroudeurs. Laurent sort du Rio quelques truites mais trop petites au goût de la demoiselle pour pouvoir agrémenter le repas. Heureusement, la fraîcheur du cours d’eau permet de conserver la petite bouteille de notre vin argentin favori, le Torrontés à bonne température. Quelle belle soirée pour cet ultime bivouac dans la cordillère !

Après avoir rejoint la trop grande et trop touristique Bariloche, sur les rives du Lago Nahuel Huapi, lac délaissé il y a 4 mois sur sa rive Nord, nous embarquons immédiatement dans le Tren Patagonico pour entreprendre la retraversée de l’Argentine, d’Ouest en Est cette fois-ci.

En rail pour de nouvelles aventures !

Le Tren Patagonico qui relie une fois par semaine la cordillère à l’Atlantique est un voyage dans le temps. De la gare de Bariloche au train lui-même, tout rappelle les heures de gloire des chemins de fer argentins, aujourd’hui obsolètes et abandonnés. Cette ligne, plutôt touristique, a conservé ses wagons d’antan et le personnel de bord s’attache à nous en expliquer l’histoire et à décrire les paysages emblématiques du début du parcours réalisé de jour. La grande partie du trajet s’effectue néanmoins de nuit, à travers la pampa rase et le doux et lent roulis du train nous permet de passer une nuit tranquille. Nous débarquons à San Antonio Oeste au petit matin, à proximité de l’Océan Atlantique et de la Ruta 3. D’ici, dans notre plus pur style déroutant et zig-zagueur, nous prenons la direction du … Sud !!!

Avec encore une vingtaine de jours à passer en Argentine, nous ne pouvons pas manquer de rendre visite à Sergio, une connaissance d’un précédent voyage à Rome, et qui depuis le début de notre aventure nous suit et attend notre venue. Il habite à Puerto Piramides, sur la Péninsule de Valdés, mondialement connue pour l’observation des baleines franches australes que l’on peut y faire entre juin et novembre. Nous sommes hors saison mais qu’importe, nous avons envie de faire plus ample connaissance avec Sergio et sa compagne Mariana, de profiter du beau temps et de la plage.

Nous remontons dans un camion pour faire les 250km qui nous séparent de l’entrée de la péninsule. Le rythme d’escargot et les « pauses maté » à rallonge du camionneur nous amènent à descendre du camion à la nuit noire. Nous sommes en bordure de la Ruta 3, à 20km de Puerto Madryn, et n’envisageons pas un instant de poser la tente ici. L’occasion rêvée de faire notre baptême de l’étape de nuit. Vélos chargés, toutes lampes allumés, nous mettons cap à l’Est vers la péninsule. Il n’y heureusement pas de trafic sur cette partie, mais le paysage d’ombres rases que nous devinons avec nos frontales ne nous rassure que peu sur les futures possibilités de poser la tente en un lieu peu visible. Au bout d’une petite dizaine de kilomètres, nous choisissons un peu en retrait de la route une zone qui nous semble plus dense en arbustes et épineux. Au petit matin, c’est tout de même un véhicule de protection de la réserve naturelle de la péninsule qui vient nous sortir de la tente en indiquant qu’il n’est pas possible de camper ici. Nous sommes en plein bushcamp et n’étions pas si à couvert que nous le pensions.

Les 70 km restants sont une formalité, nous passons devant La Isla de los Pajaros – l’Île aux Oiseaux – représentée et immortalisée par Antoine de St Exupéry dans le Petit Prince lorsqu’il dessine un boa ayant avalé un éléphant. Il est évident que pour nous aussi cette île a cette forme et non celle d’un chapeau, décidemment les adultes ont beaucoup d’imagination ! L’arrivée sur Puerto Piramides a comme un goût de début de vacances !

Des vacances bien méritées !

Aussi étrange que cela puisse paraître, cette pause sur la péninsule, qui va durer une dizaine de jours, aura la saveur de vraies vacances. On peut dire que nous n’avons pas chômé pendant ces 15 mois, en tout cas nos jambes, et il est bienvenu pour elles qu’elles se reposent véritablement avec tout le panel d’activités que nous offre ce petit village balnéaire : farniente, plage, visite des lieux de vie des lions de mer, pingouins et autres animaux marins… et puis pour garder la forme quelques petites balades en trottinant et en pédalant…faut pas non plus perdre tout notre capital « gros-mollets » !

L’accueil de Sergio et Mariana, qui nous ont négocié une place au camping municipal sans frais de même que l’entrée dans la Réserve, est juste extraordinaire, en bons argentins qui se respectent. Nous connaissons très peu Sergio finalement car nous nous étions seulement croisés le temps d’un repas dans une pizzeria Romaine, nous avions échangé nos contacts et 5 ans après voilà où cela nous mène ! Il s’avère que nous le retrouvons comme nous l’avions quitté, ils sont tous les deux adorables, curieux, intéressants et nous avons plein de points communs. Nous passons ces quelques jours à partager bons moments, délicieux repas, bavardages et visite de l’île. Nous les aidons aussi un peu dans leur chantier puisqu’ils sont en train de construire leur propre maison au cœur d’un projet de permaculture à 80 km de là. Nous revêtons alors nos plus beaux vêtements de chantiers (vêtements de tous les jours quoi) et pinceaux à la main passons deux jours à imperméabiliser le futur toit végétal. Entre pauses maté, asado et sieste nous continuons à profiter tout en parfaisant notre vocabulaire argentin.

Les jours passent à une allure folle et il est bientôt l’heure de se séparer. Le rendez-vous est pris et nous attendons Sergio et Mariana dans les prochaines années en France ! Nous gardons un souvenir très fort de ces quelques jours passés dans ce petit coin de paradis hors du temps où une véritable amitié est née.

Ces quelques lignes pour leur rendre hommage…

A nuestros amigos argentinos, Sergio y Mariana,

Existe un pequeño paraíso donde la pierna puede descansar, un lugar donde el suelo está hecho de miles de conchillas, una tierra donde las puestas de sol encadilan el paisaje de aquella luz amarilla.

Existe un pedazo de tierra donde se ven bichos raros, unos divertidos que cantan extraño, y otros más grandes que se esconden en las olas, un rincón del mundo donde hay médanos para correr encima, playas desérticas llenas de cantorodado, agua azul para meterse, cuevas para esconderse y viento que trae esperanza (y a veces olor a ballena muerta !).

En este pequeño mundo se (re) encuentra, se comparte, ricas comidas y vinos sabrosos, se aprende a servir mates y a construir techos vegetalizados, se procura hablar Argentino y a veces Francés (Japonés), se intercambian culturas e ideas para un mundo mejor, siempre con muchas risas.

En este rincón de la Patagonia uno quiere aprender de nuevo a abrir sus ojos de niños, llenos de sueños, viendo boa comiendo elefante. Este lugar quedará como un recuerdo inolvidable, un sueño perdido en oleajes.

Siempre pensamos que no son solamente los paisajes que hacen los lugares pero más que todo su gente…

Après une dernière soirée passée dans leur cabane en construction nous prenons la route au petit matin pour rejoindre la première station service fréquentée par tous les camionneurs de passage. De là recommence notre remontée infernale vers Buenos Aires, Episode 2 !

Encore du stop, un peu de bus et encore du train

Nous commençons le trajet dans un camion confortable, malheureusement Hector le chauffeur ne nous accompagnera que pour 300km dont 250 que nous avions déjà fait dans l’autre sens. Retour à la case « départ » en quelque sorte !

Dans la prochaine station service nous arrêtons le premier camion qui passe et Miguel accepte de nous charger pour quelques kilomètres avant de récupérer sa cargaison. Au moment d’embarquer, surprise, Ange un sexagénaire, autostoppeur mais qui n’en a pas le profil fait aussi partie du voyage. Nous nous retrouvons à 4 à partager la cabine avant du camion, tous les deux entassés sur le lit pendant qu’Ange est confortablement installé sur le siège passager. Dans cette configuration il nous faudra également allumer le réchaud à gaz à nos pieds pour faire chauffer la bouilloire, préparer le maté le plus infect que nous n‘ayons jamais goûté (moitié herbe/moitié sucre), se relayer pour faire la conversation à  Miguel (en révisant toute la gastronomie argentine, son sujet préféré) qui n’aura pas arrêté de parler pendant près de 12h et supporter les discours amers de nos deux très chers co-camionneurs !

A l’endroit où nous pensions qu’il était opportun de descendre, nous essuyons une belle tempête de vent, de pluie et de grêle. Miguel nous proposera finalement de nous déposer quelque 400km plus loin. Pour gagner du temps nous proposons un coup de main pour charger les palettes de sel. La joyeuse équipe continue donc le voyage, nous passons une courte nuit épique, où nous déplions nos sacs de couchage dans la remorque, sous la bâche qui goutte et sur les sacs de sel. Le top du confort de notre voyage. A 5h du matin Miguel nous réveille pour reprendre la route, il doit récupérer un ami à lui, en fait nous comprenons qu’il s’agit de 3 personnes et là on commence à flipper car 4 +3 dans la cabine avant ça commence sérieusement à sentir la crise de claustrophobie. Finalement nous avons quand même une bonne étoile car ses amis (en bons argentins) ne se sont pas réveillés et nous continuons tous les 4. En milieu de journée Miguel nous dépose à une nouvelle intersection près du village de Rufino dans lequel Ange nous assure qu’un train quotidien rallie Buenos Aires.

L’aventure recommence surtout lorsque nous comprenons que ce train ne sort que les dimanches et que nous sommes mardi, un grand merci à Ange qui n’aura pas été notre ange gardien sur ce coup-là ! Plutôt que d’avoir suivi la route « normale » ou la route 3, par laquelle transitent tous les camionneurs venant du Sud, nous nous retrouvons entre les provinces de La Pampa, Santa Fé et Buenos Aires, à 400km à l’Ouest de la capitale. Quand on vous disait qu’il fallait bien s’entendre sur les destinations…

Nous passons l’après-midi au bord d’une route poussiéreuse en plein cagnard à faire du stop mais tous les camions sont pleins ou font la sieste. La mort dans l’âme mais éreintés par tant de transferts, nous nous rabattons donc vers un  bus où il faut encore une fois faire profil bas puis se battre pour que nos vélos soient chargés à prix raisonnable. Nous arrivons à la tombée de la nuit épuisés à Junin où nous nous réfugions dans un petit hôtel. Cette fois-ci nous y sommes presque, demain matin à 4h30 nous  espérons pouvoir monter dans le train pour Buenos Aires !

Le lendemain, le chargement des vélos n’est qu’une formalité malgré ce que l’on avait voulu nous faire comprendre, comme quoi avec un peu de bonne volonté tout est possible.

Grand luxe à Buenos Aires

Après quelques heures de trajets nous posons enfin le pied dans la terriblement dangereuse capitale Argentine, telle que tout le monde nous l’avait décrite. Nous n’étions vraiment pas rassurés à l’heure de sortir de la gare et d’enfourcher nos vélos pour parcourir les 5km qui nous séparaient de chez Julien et Audrey, nos charmants hôtes Français qui nous accueillent pendant notre séjour Porteño.

Nous avons la chance d’être domiciliés à Puerto Madero dans un quartier paisible, à proximité du port d’où nous embarquons, d’un grand parc classé réserve naturelle – Reserva Costanera Sur – où l’on peut se balader, courir, faire un tour à vélo, et du centre ville et des populaires quartiers de San Telmo, la Boca, Retiro et Recoleta. La Bombonera, El Caminito, le cimetière de Recoleta et le célébrissime tombeau d’Evita Peron, le marché de San Telmo, les rues grouillantes du Microcentro, nous tentons d’avoir un aperçu accéléré mais global de cette grande capitale. Julien et Audrey nous font connaître leurs bonnes adresses et profitons par la même occasion de nos premiers véritables restaurants argentins. Au menu, quelques plats typiques du style milanesa, matambre, pulpo et bien sûr l’incontournable, le savoureux et non moins copieux asado dominical dans un asadero de compétition où accourent tous les argentins le dimanche. Encore merci à tous les deux pour cet accueil.

Encore une fois, les jours défilent trop vite et le 29 février est déjà là et il est temps d’embarquer sur notre bateau de croisière pour le retour au pays. C’est avec le cœur serré et quelques larmes que nous sommes arrachés au continent Sud-Américain dans lequel nous avons passé une partie de notre vie qui restera à jamais gravée dans nos cœur, mémoire et …. jambes !

Hasta luego Argentina…